Tu es nouvelle par ici? [PV: Kate Powell]

Il était peut être temps que j'aille ranger mes affaires de ma valise. Je venais juste de rentrer du week end chez mes parents... et j'en suis encore toute nostalgique. Enfin bon.
Je traversai donc tout le hall et monter les escaliers deux par deux pour arriver dans les dortoirs. A ma gauche se trouvait une porte pour les dortoirs des filles et à droite les garçons. Pourquoi je le précise d'ailleurs? Je n'allai toute de même pas rentrer dans les dortoirs des garçons...
Je repris ma démarche, poussai la grosse porte tapissé de cuir - à croire que l'université était drôlement riche et chic - et je monta les escaliers au nouveau pour arriver au premier étage de la tourelle. Des filles faisaient des va-et-viens dans tous les sens du couloirs. Que ce soit en direction des douches ou d'autres chambres. Le couloir était éclairé par les grandes fenêtres en cercle et rectangulaires - limite des murs de verre - ce qui donna un air chaleureux de cette grande allée en pierre. Le mur était blanc et le sol était couvert d'un tapis rouge.

Ma chambre se situait vers le milieu du couloir. Je me faufilai donc entres toutes les filles avant de m'apercevoir qu'une jeune demoiselle chercha inlassablement quelque chose dans son sac, en se pointant devant une porte. Surement sa chambre et ce qu'elle cherchait dans son sac était ses clés. Je ne sais pas pourquoi mais je m'arrêta pour la regarder. Sa chevelure blonde était éclatante avec la lueur que les rayons du dieu soleil envoyait. Puis, je vis un petit beau de son visage, caché par ses cheveux longs. Mais bien sur ! C'était la fille avec qui j'avais fait vaguement connaissance en permanence avec Elizabeth ! Je m'approcha donc d'elle tout doucement avant de me lancer dans la conversation.

- Hey salut ! Besoin d'aide peut être? Demandais-je avec grande politesse, souriant jusqu'aux oreilles.

La jeune fille s'arrêta de chercher pour lever sa tête vers moi. Elle parut surpris au début.
Personnellement, j'aimerai bien la connaitre un peu mieux cette jeune Kate Powell. En faire une nouvelle amie? Idée non refusée !

- Hey salut ! Besoin d'aide peut être?
Oh euh, salut. En fait, je cherche le papier sur lequel j'ai écris le numéro de ma chambre, je ne m'en rappelle plus..

Le visage de la demoiselle me disait quelque chose.. * Ah mais bien suuuur ! C'est la fille que j'ai rencontré en étude !*



J'étais arrivée dans les couloirs des dortoirs des filles. Les couleurs étaient dans les tons violet - rose pale. C'était très jolie. Et chez les garçons, c'était vert et bleu. Sympathique aussi. Il y avait une foule de jeune femmes qui marchaient, d'un pas déterminé ou non, seule ou à plusieurs, heureuse ou triste, en papotant ou en pensant. Les chambres étaient difficiles d'accès, surtout avec une grosse valise comme la mienne. Une fois arrivée au milieu du couloir, je me rendis compte que je ne me souvenais plus du numero de chambre que l'on m'avait attribué. Je posais ma valise, mon sac à main, et m'accroupi. Mes genoux craquèrent, aïe, ça faisait un peu bou de temps que je n'avais plus fait de sport..
Je me mis à chercher le papier ainsi que les clefs dans mon gros foutoir. Franchement, je me demandais quelques fois à quoi servait d'acheter des besaces assez grande dans lesquelles on ne trouvait rien, strictement rien. J'étais fatiguée, épuisée même, de mon week-end. Même si celui-ci était très agréable et m'a permis de me changer les idées. J'entendais derrière moi une multitude de gloussements et de bout de phrases lorsque les filles passaient. Moi, à vrai dire, je ne connaissais pas grand monde. C'était ma première année ici. Tout ce que je savais, c'est qu'il y avait vraiment énormément de monde, tous plus sympa que les autres. Une multitude de beaux garçons, tous plus charismatiques que les autres. Et aussi, une multitude de profs, tous plus desesperant que les autres. Mis à part quelques exeptions, dont cette Mademoiselle Swan, que j'appreciait déjà tant.. Malheureusement, je n'ai pas pu plus la connaître.
Je me remis à chercher ce morceau de papier dès que je me rendis compte que je m'étais perdue dans mes pensées. C'est alors que, du coin de l'oeil, j'aperçu deux pieds s'arreter juste à côté de moi.


Je fut surprise de voir qu'elle était à l'internat. J'avais envie de la connaître, elle avait l'air tellement sympa.
Je continuais encore à chercher, jusqu'à ce que je le trouve.

Aah ! Le voilà ! Je suis chambre, euh, 102.